Le pilotage sous la pluie, c'est magique ! La dernière course des 500 miles à Magny-Cours s'est déroulée sous le déluge, et ce jusque l'arrivée à 1h du matin... Mais bien équipé, en restant calme comme pépé le dit, sans forcer sur le guidon, on prend un pied d'enfer. Mais on n'a droit à aucune erreur... A la fin de mon relais, je suis entré juste un peu large dans Estoril et j'ai mordu la ligne banche qui délimite la sortie des stands alors qu'elle était pratiquement invisible avec ce qui tombait... sanction immédiate, perte de l'avant et direction le bac
. Nous étions en tête de notre catégorie grâce à ces conditions bien belges, nous avons finalement terminé 5è. Mais ça restera un tout grand souvenir au niveau des sensations vécues.
En gros je dirais : ne pas se battre avec le guidon, prendre les freins plus progressivement lors de la mise en appui, une fois en appui on peut y aller franchement. Pour ma part j'oublie le freinage appuyé sur l'angle qui devient trop délicat à gérer pour un pilote de mon petit niveau.. donc je freine et je lache les freins avant de "jeter à mort"
Comme on va moins vite, et donc qu'on contraint moins les suspensions, je les assouplis un peu pour utiliser, dans la mesure du possible, le max de course disponible, toujours en veillant à avoir une bonne homogénéité AV/AR (très important).
Utiliser une bonne combi "pluie" qui colle bien à la combi cuir pour être bien sur la moto... oublier les combis "pluie" larges type route qui flottent bien trop et freinent énormément au niveau aérodynamique.
Bravo pour tes exploits Superkart...
GAAAZZZ